
Trois sœurs.
Marie, l’aînée, s’abrite dans son bonheur quotidien entre son mari pianiste, sa librairie de livres anciens et ses deux filles.Anne, la cadette, vit en plein vent, au pied de son phare, à Port-Manech. Sculpteur qui n’a pas la chance d’être reconnue, elle dévore la vie, les hommes, et tente de joindre les deux bouts.
Lise, la benjamine, la plus solitaire, la plus fragile aussi, cherche désespérément une rampe à laquelle s’accrocher pour sortir de sa mélancolie et croire encore aux promesses de la vie.
Toutes les trois s’étaient éloignées de leur père, homme taciturne et froid.
Mais à sa mort elles doivent se pencher malgré elles sur leur héritage familial, comprendre cet homme silencieux, son histoire.
Elles cherchent alors à repenser leur existence, leur relation, libres enfin de choisir ce qu’elles veulent vraiment.
De Paris aux côtes bretonnes en passant par la Méditerranée, une saga familiale vive aux multiples rebondissements.
Mon avis :
Il faut laisser les cactus dans le placard de Françoise Kerymer nous plonge dans une histoire émouvante, celle de trois sœurs aux parcours et aux personnalités bien distincts.
Le décès de leur père, homme taciturne et énigmatique, les réunit pour faire face à l’héritage qu’il leur laisse. Mais au-delà de l’aspect matériel, c’est un voyage bien plus profond qu’elles entreprennent : une quête généalogique et un cheminement personnel pour comprendre leur père et elles-mêmes.
Marie, l’aînée, s’est construit un univers rassurant avec sa librairie et son mari pianiste.
Anne, l’artiste en marge, sculpte dans la solitude de son phare à Port-Manech, cherchant à joindre les deux bouts tout en dévorant la vie.
Lise, la benjamine, est la plus fragile, un peu perdue, tentant de trouver une stabilité dans sa mélancolie.
Chaque chapitre de ce roman nous plonge dans les réflexions de l’une des trois sœurs, dévoilant peu à peu leurs secrets, leurs envies et les liens qui les unissent malgré leurs différences.
J’ai été touchée par la façon dont l’autrice tisse leur histoire, avec douceur et subtilité. Les secrets de famille sont révélés petit à petit, un peu comme un puzzle, jusqu’à la dernière page qui, bien que triste, conclut parfaitement cette saga.
Un vrai coup de cœur pour cette histoire qui mêle émotions et secrets de famille, où chaque sœur, à sa manière, apprend à se réconcilier avec son passé tout en réévaluant ses choix de vie.

