Ciao bella / Serena Giuliano

ciao bella

Grandir, pardonner et manger des pâtes.

 » J’ai peur du chiffre quatre. C’est une superstition très répandue en Asie. Le rêve ! Enfin des gens qui me comprennent ! Je devrais peut-être déménager…
– Vous avez beaucoup d’autres phobies ?
– Vous avez combien d’années devant vous ? « 

Anna a peur – de la foule, du bruit, de rouler sur l’autoroute, ou encore des pommes de terre qui ont germé… Et elle est enceinte de son deuxième enfant. Pour affronter cette nouvelle grossesse, elle décide d’aller voir une psy.
Au fil des séances, Anna livre avec beaucoup d’humour des morceaux de vie. L’occasion aussi, pour elle, de replonger dans le pays de son enfance, l’Italie, auquel elle a été arrachée petite ainsi qu’à sa nonna chérie. C’est toute son histoire familiale qui se réécrit alors sous nos yeux…
À quel point l’enfance détermine-t-elle une vie d’adulte ? Peut-on pardonner l’impardonnable ? Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un avenir meilleur ?

Attention, la lecture de Ciao Bella pourrait avoir des conséquences irréversibles : parler avec les mains, écouter avec le cœur, rire de tout (et surtout de soi), ou devenir accro aux pasta al dente.

Mon avis :

Je suis Serena Giuliano sur Instagram et ce livre, je voulais le lire et je suis ravie de l’avoir lue.

Nous faisons la connaissance d’Anna une jeune femme, maman, mariée et qui va voir une psy et l’on suit les séances qu’elle a avec sa psy.

Elle se pose beaucoup de questions sur la vie, sur son enfance, sur son passé familiale, sur l’avenir.
Elle essaie de comprendre pourquoi ses peurs sont si ancrées en elle.
Ce qu’elle peut faire pour les combattre.
Grâce à sa psy, elle avance dans son questionnement.

Anna, je ne sais pas comment à des questions qui m’ont parlé de suite.
Je me suis retrouvée dans certains passages.
Bon pas dans la peur de l’autoroute, ça va, je gère.

J’ai aimé la voir tout faire pour ne pas reproduire sur ses enfants ce qu’elle a vécu enfant.
C’est une chose qui n’est pas facile à faire, je le comprends tout à fait.

Beaucoup des angoisses d’Anna sont liées à ses parents, surtout à son père.
Je m’y suis totalement retrouvée dans ce sujet abordé.

J’ai aimé suivre les conversation d’Anna avec sa Psy, Anna a un humour qui m’a fait sourire tout le long du livre.

Ce livre mêle la fiction et réalité.
L’auteur nous parle de blogueuse et auteur de livre que je suis également sur Instagram.
J’ai suivi Virginie Grimaldi à l’époque de son blog avant qu’elle ne devienne auteure de livres.

Et c’est aussi une partie de l’histoire de l’auteure que l’on découvre au travers de ces mots.

Je n’ai pas de grand-mère et cela m’a plu de voir l’attachement d’Anna à sa nonna.
Au travers des mots de l’auteur, je me suis sentie transportée en Italie chaque fois qu’Anna y allait.
Et tous ces noms de plats, m’ont grandement fait envie.

Ce roman est simple, beau, touchant et nous fait penser que l’on peut se sortir d’un passé difficile.

Ce livre se dévore en quelques heures, il est difficile de le lâcher pour aller travailler. Si bien que je l’ai finit tard dans la nuit tellement je souhaitais savoir ce qu’il allait arriver à Anna et sa famille.

Les remerciements m’ont fait sourire.

Merci Serena Giuliano d’avoir finalement écrit ce roman et de nous l’avoir partager.

J’ai maintenant très envie que  Serena Giuliano écrive d’autres livres, pour continuer de découvrir son univers.

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