La liste de mes envies / Grégoire Delacourt

Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris.

Elle est mercière à Arras.  Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières.

Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie.

Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux.

Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté.

Jusqu’u jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de  Coiff’Esthétique, 18.547.301? lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.

Mon avis :

Qui n’a jamais rêvé de gagner au loto ? Tout le monde bien sûr!!!

Imaginer ce que l’on ferait avec une somme d’argent colossale, tout ce que l’on pourrait accomplir, les rêves que l’on pourrait réaliser.

Mais pour Jocelyne, cette chance inespérée ne mène pas nécessairement au bonheur.

Jocelyne est une femme de 47 ans, ancrée dans une vie simple à Arras.

Elle tient sa mercerie avec passion, mais son quotidien manque de magie. Son mari Jocelyn ne la regarde plus vraiment, et ses rêves se sont peu à peu fanés. Pour s’évader, elle a créé un blog où elle partage son amour pour les tissus et les boutons.

Et puis, un jour, elle gagne une somme astronomique : 18 547 301 €.

Une fortune qui pourrait tout changer… Mais le bonheur ne s’achète pas.

Jocelyne se retrouve face à des choix difficiles et à des questions profondes : que faire de cet argent ? Peut-il guérir les blessures du passé ou combler les manques du présent ?

Et puis un jour elle gagne au loto 18 547.301 € whaou, mais que va t’elle faire de tout cela ? Cet argent lui rendra t’il le bonheur ?

Hélas non.

J’ai bien aimé ce livre, car il nous fait nous poser des questions sur nous et notre entourage.
Si je gagnais une telle somme, je pense que je demanderais un virement et non un chèque – trop peur de le perdre !

Bien sûr, on sait que l’argent ne peut pas guérir les blessures intérieures.

Mais il peut apporter une certaine sérénité, comme avoir un toit, assurer l’avenir… Des choses simples mais importantes.

Le style de Grégoire Delacourt est fluide et agréable, et ce roman se lit rapidement.

Ce n’est pas un gros livre, mais il offre une belle réflexion sur le bonheur, les choix, et les envies.

Je vous le recommande chaudement pour une lecture rapide mais marquante.

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