Je m’appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo.
Je me destine à la chirurgie gynécologique.
Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France.
Mais on m’oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de » Médecine de La Femme « , dirigée par un barbu mal dégrossi qui n’est même pas gynécologue, mais généraliste!
S’il s’imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement.
Qu’est-ce qu’il croit? Qu’il va m’enseigner mon métier?
J’ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin.
Alors, je ne peux pas – et je ne veux pas perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur cœur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu’elles pourraient m’apprendre.
Mon avis :
Pour espérer entrer dans un service de chirurgie gynécologique tant espéré, Jean Atwood doit passer 6 mois avec le docteur Karma dans son unité, l’unité 77.
Le dr Karma, écoute les patientes, prend son temps, ne les examines pas forcément.
Il prend le temps de laisser les patientes avoir confiance en lui.
Avec lui, elles ont l’impression de ne pas être un numéro dans la longue liste de rendez-vous d’un médecin.
Et ça exaspère Jean, elle supporte pas ça, pour elle, on vient pour une maladie bien précise et pas pour déballer sa vie personnelle. Elle, elle veut opérer et ne pas passer ses journées a écouté les jérémiades des patientes.
Mais petit à petit, on la voit changée, se mettre à écouté leurs histoires. Elle aussi porte un secret que l’on découvre à la fin du livre. Et l’on comprend mieux certaines choses suite à ça.
Ce livre m’a beaucoup plu, j’ai eue du mal a le quitté pour dormir, 500 pages qui se lisent sans soucis.
Je recommande cette lecture, on y apprend pas mal de choses sur les femmes et leurs questions.
C’est drôle, j’ai lu beaucoup de critiques positives de cet ouvrage et pourtant, j’hésite toujours un peu… Je crains qu’il ne soit trop « chirurgical » dans son écriture pour me convaincre pleinement, moi qui ai toujours besoin de sensibilité à fleur de peau.
Un jour peut-être, qui sait ? 🙂
N’hésites pas il est génial.
Je ne manque jamais les livres de Martin Winckler !
Bon week end
J’ai adorée ma lecture, J’en lirais d’autres.
[…] Le Choeur des femmes / Martin Winckler […]