» Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […]
J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. «
Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture.
Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre.
Obstinément.
Douloureusement.
Inutilement.
Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence.
C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel. Entre » Le Journal de Bridget Jones » et » Love Story « , l’histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions.
Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n’a pas d’autre choix que de faire avec.
Mon avis :
Un beau livre qui te remue. Diane a perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture et tombe dans une dépression elle se traîne chez elle et ne sors plus.
Diane a perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture et tombe dans une dépression elle se traîne chez elle et ne sors plus.
La seule personne qu’elle accepte de voir, c’est son ami Félix qui tient le café littéraire avec elle.
Un an, après étant toujours au même point elle décide de partir en Irlande et de tenter de se reconstruire.
Elle y rencontre Edward un voisin très taciturne que l’on n’a pas du tout envie de côtoyer, cela donne lieu à quelques échanges épiques entre les deux.
La fin m’a laissée sur ma faim, même si l’on peut imaginer ce que l’on veut pour la suite, mais j’aurai aimé plus.
J’aurais aimé qu’elle ne quitte pas Edward comme ça et qu’il y est un happy end.
Un bon livre, une bonne lecture, qui n’est pas triste, j’ai pleuré, rit.
Je m’attendais à un livre triste sur la mort et en fait pas du tout.
Je suis contente de ma lecture.
[…] Les gens heureux lisent et boivent du café / Agnès Martin-Lugand […]